La forme en « L » de la construction s’inscrit en harmonie avec le terrain : plutôt que de nécessiter une implantation en « déblai-remblai » dans la pente, la construction se niche dans le creux du replat préexistant. Le porte-à-faux permet d’accéder de plein pied au terrain naturel, en même temps que de couvrir la zone de stationnement des voitures et de créer la pièce de vie principale, traversante entre le panorama du Mont-blanc, et la partie amont au caractère plus forestier. Le belvédère ainsi constitué permet de solutionner le stationnement abrité des voitures en réalisant l’économie de la construction d’un « garage ».

Loin de tout faux-semblant, le projet est issu du lieu et répond à un usage actuel sans renier son contexte, dans lequel il s’inscrit au profit d’un lieu de vie au caractère plus que jamais empreint du grand paysage montagnard. Sa forme est issue du lieu.